Je suis une adepte du noir. Depuis toujours le noir m’entoure: sur moi et autour de moi jamais un jour sans noir.
Je me demande souvent d’où me vient ce sombre instinct: je ne contrôle pas mes mains lorsqu’elles me guident vers lui dans le choix de mes vêtements; je ne contrôle pas mes sens lorsqu’il les atteint pour me réconforter et me calmer.
Le noir que nous avons très injustement relégué au symbole de notre fin et qui pourtant déborde d’énergie et esthétisme. En voici 2 témoins:
Le trou noir et sa définition poétiquement scientifique: Un trou noir se définit comme étant la masse d’une étoile énorme, comprimée en un volume de quelques kilomètres seulement. Autrement dit, c’est comme si on comprimait la Terre dans une bille de 2 cm de diamètre. La contraction gravitationnelle de son noyau est si énorme que rien ne réussit à la “stopper”.
Si du pur concentré de matière s’appelle noir, comment lui résister?
Le smoking et sa classe atemporelle: Yves Saint Laurent et sa version séductrice du noir. Rien de plus élégant à mon sens que d’avoir su tirer le meilleur de la masculinité et l’adapter à notre sensualité féminine.
Pas vraiment de couleurs donc dans ce ptit monde qui est le mien. Je laisse la couleur à ceux et celles qui savent la manier, la représenter dans toute sa splendeur et flamboyance. Je la laisse à celles qui comme Céline – ma chère homonyme – lui donnent vie pour se sentir elle-même en vie.
Je reste curieuse de vos couleurs et espère vous lire bientôt.
Céline.