Les minutes défilent, s’accélèrent, le temps file si vite. Dans quelques heures, à nouveau le grand vide, le rien, le silence, la solitude. Face à face avec moi-même.
Paulo repart, derrière lui, le sillage d’un parfum léger, la chaleur de ses mains intelligentes, douces et attentives. Quand les portes du TGV se refermeront, je sais que mon corps frémira. Le froid à nouveau hérissera ma peau. Mais ce n’est pas grave. La lumière et la chaleur existent. Je passe mon temps à courir après. Ma course est sans fin et à chaque pas, la découverte est encore plus puissante.
J’ai rencontré un homme. Un homme bon, généreux et tellement vivant. Ma joie est intense et ma tristesse douce. Cet homme est reparti. Ainsi va la vie… doses homéopathiques de bonheurs fugaces…
Lola