Film britannique de Tom Hooper.
Il a rapporté aux Oscars 4 statuettes des plus prestigieuses (film, réalisateur, acteur principal, scénario original).
…Comment en combattant ses peurs et en devenant maître de soi, on devient Roi aux yeux des autres…
Le décor : C’est une histoire assez inédite pour nous tous. Le père de l’actuelle Elisabeth II, le duc d’York Albert, futur roi Georges VI, vivait dans un nid douillet : une femme aimante et combattante, 2 petites filles modèles, peu de responsabilités, des privilèges. Bref, une vie discrète, loin du besoin et des autres.
Mais il y a une ombre à ce tableau : Albert vit par procuration. Il est le fils de Georges V, le frère de Edouard VIII, l’arrière petit fils de…, car Albert, duc d’York ne sait pas parler : il est bègue.
Le film : Il commence par un silence éprouvant. Albert est devant une foule au stade de Wimbley. Tout le monde attend son discours, mais le seul son que l’on entend est le bruit des luttes physiologiques à l’intérieur de sa gorge et de sa bouche.
Albert est incapable de parler à son peuple.
Son père Georges V juge durement son bégaiement qu’il considère comme une faiblesse. Son frère aîné, le futur Edouard VIII, se moque de lui. Il l’appelle B ..b..b..Bertie.
Seule sa femme Elisabeth Bowes-Lyon veut l’aider.
Après plusieurs Rendez-vous infructueux, elle tente sa dernière chance auprès de Lionel Logue, australien, farfelu, fin orthophoniste non diplômé mais excellent dans sa pratique peu orthodoxe.
Albert débarque dans son cabinet peu cossu, il est peu convaincu. Les premières rencontres sont difficiles. Il y eut des heurts, des ruptures, des hauts et des bas mais peu à peu une relation de confiance s’installe. Le futur Roi « se lâche ». On l’entend crier sans bégaiement « fuck, fuck, fuck, shit, shit, shit » comme pour conjurer un système stérile dont il veut sortir.
Commence alors une belle histoire d’amitié entre les deux hommes. Albert commence à vaincre ses peurs. Et il devient le Roi Georges VI. Son frère aîné , le roi Edouard VIII a abdiqué de son trône pour raison de mariage avec une roturière Wallis Simpson. Il deviendra alors duc de Windsor.
Georges VI doit maintenant faire un discours fondamental à son peuple. Ce discours, il réussit à le prononcer sans bégaiement sous l’œil admiratif de son mentor, Mr Logue. Moment très émouvant. Il réussit ainsi à convaincre le peuple anglais de déclarer la guerre à Hitler.
Colin Firth, meilleur acteur principal aux Oscars, a conféré une admirable humanité au rôle d’Albert.
Geoffrey Rush est magistral dans son rôle d’accompagnateur d’Albert vers la parole.
Héléna Bonham Carter est touchante et juste dans son rôle fort de femme aimante et confiante dans les qualités de son mari.
Voilà un film qui « grandit » celui ou celle qui le voit. On partage les difficultés d’Albert, et on l’accompagne dans sa démarche de volonté de dépassement. On se réjouit de le voir surmonter par son courage et sa persévérance son handicap. Une belle leçon de vie !
Jeanne Baudu.
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