Tout s’éteint…plus une lumière d’avion dans le ciel européen. Des agendas modifiés, des passagers égarés, des situations parfois extrêmes, des vies très certainement perturbées.
Perturbées mais pas bouleversées.
Imaginons un autre scénario : le volcan au nom imprononçable mais d’identité Islandaise se met en irruption dans la plus totale indifférence. L’évènement reste local, les pays émergents sont trop occupés, ici à rendre sa dignité au couple présidentiel, là à trouver un rempart à sa monnaie dévaluée et enfin là-bas à organiser une nouvelle scène politique. Le tout chapeauté par une recherche ardue contre la propagation de l’arme nucléaire, rappelant pour les hommes ce que l’on craint aujourd’hui pour les moteurs d’avions.
Chacun se lèverait donc à Pékin, Hong Kong, Londres, Paris, Amsterdam, ou New-York, chacun comme aujourd’hui aurait de la famille devant rentrer…ou partir…de quelque part. Quelles nouvelles aurait-on pu apprendre alors ? Quelles auraient été les conséquences d’un assouplissement drastique de l’espace aérien ? A t-on surestimé ou sous estimé le risque ?
A ce jeu on ne peut jamais vraiment savoir, on ne peut deviner. Mais malgré tous ces soucis réels engendrés par ces cendres épaisses, n’oublions pas que nos proches ne devraient pas partir ou revenir si le risque encouru et identifié n’est définitivement écarté…sans aucune motivation commerciale.