Mauvais dans nos choix, absents aux commandes de notre propre vie, mais très bons en tant que Scénaristes et Protagonistes de ce que l’on expose…
Imaginations
Serait-il bon ou profitable de savoir résumer une existence toute entière en quelques lignes ?
Serait-on capable d’accepter l’inacceptable si nous vivions tous les mêmes expériences, à travers nos vies pourtant si uniques ?
Qui d’entre nous pourrait se vanter de ne jamais s’être sentie abandonnée par fierté ou trahie ?
Qui n’a jamais regretté une histoire ?
À tous ses passants de nos vies, à qui le temps a fait défaut, par conclusion je dirais communément liés autour d’un seul défaut…non, on ne leur reproche rien à part d’avoir été si faux, mais eux te diront que c’était faux, car faute à toi d’avoir surestimé ce qu’ils valaient.
Aux fantômes de nos vies
À toutes ces sœurs, ces amours, ces meilleurs disparus. Comme toutes ces paroles, ces promesses et ces rêves communs déçus.
Des relations à la hauteur des personnages, si l’on ne se rappelle que du meilleur. Bon nombre d’ouvrages auxquels il manque des pages, histoires de love ou d’imposteurs, bon nombre d’histoires sans fin, de scénarios sans cœur.
Dans ma mémoire j’entends encore nos rires, t’as fait tes choix pour un futur auquel je ne semble plus appartenir.
Si je t’ai dit qu’un jour peut-être, je pourrais t’oublier, je voulais dire qu’un jour, peut-être, tu émettras un regret. Dangereux est le jeu des sous-entendus, c’est inouï de s’y risquer dans un monde de mal entendant, une épidémie dans la foule, une génération touchée.
On a misé gros et nos sentiments dérivent, accrochés aux souvenirs, il n’y a pas que le meilleur de nous-mêmes qui subsiste.
Relier par la distance, ou par le froid qui est entre nous, des fois je te vois et on fait l’air de rien. Faire semblant, adepte du ” Faire Comme Si “… nos sourires ne trompent plus, et si je t’avais vraiment tout dis, alors tu saurais que parfois je me mens.
Mais dans le fond, je me demande si tu ne souhaiterais pas me prendre simplement dans tes bras. Par fierté on fera vite, pour ne pas être confronté, pour ne pas avoir trop à parler, ou pour ne pas s’excuser… donc aujourd’hui je ne cherche plus à comprendre car j’ai appris à pardonner et à accepter que nos chemins seront différents de tout ce que l’on avait prévu.
Alors je ne poursuivrai pas celui qui ne me voit plus.
Des passants dans nos vies : seul le temps les différenciera, de ceux qui ne l’ont pas conçu sans toi, en attendant il y a des signes qui ne trompent pas, même l’abandon est une étape que le respect n’oublie pas.
On vit chaque jour avec eux, des amis d’aujourd’hui qui seront les trahisons de demain, les rancoeurs du jour suivant, puis une amertume dans nos pensées.
À tous ces actes manqués, qu’on ne peut oublier par faute d’incompréhension, avec leur lot de paroles en l’air, force à ceux qui persévèrent.
Viennent ces nuits de réalité ou confronté à nos ratés, ces instants de nostalgie, de folie, où l’on souhaiterait donner signe de vie, mais rien ne sert quand on aime, on ne perd pas… et si l’erreur est humaine, la récidive elle, ne l’est pas.
Si le monde est plein, la tombe elle sera vide, sache-le, ne pense pas que le solitaire soit plus heureux, il évite bien des soucis, mais un enfant te le dira, ne pas jouer apporte l’ennui, gare à ceux qui en deviendront envieux, des entourés par dépit, je dirais des fantômes de nos vies.