New York couleur Lila by The Travelin’Girl

C’est l’histoire d’une jeune femme qui s’appelle Lila. Elle aime New York plus que son mec et elle pense que son destin est là-bas. Qu’elle va tout réussir grâce à son culot et son accent français. Elle est un brin naïve, un poil bornée et un chouya chiante. Lila c’est un peu nous toutes en fait. Et elle s’y voit déjà, à New York. Arpentant 5th avenue sur pilotis, avec un shopping bag Guess et un skimmed milk latte caramel vanilla à la main.

Lila va gagner la green card et partir. Débarquer au fin fond de Brooklyn, dans un quartier de retraités russes, avant de partir à la conquête de Manhattan. Et elle va devoir mettre de côté tous ses clichés, parce que New York ne fait de cadeau à personne. L’histoire de Lila, je vous la raconte dans un roman que je viens de sortir version eBook parce que c’est Noël et que vous allez tous avoir des tablettes sous le sapin. Donc en prévision de ce phénomène de masse, j’ai pris les devant et je me suis permise de mettre en ligne un p’tit livre, écrit avec amour, qui je l’espère, vous plaira autant que le blog… C’est l’histoire d’une jeune femme qui s’appelle Meriem. Elle vit à New York depuis quelques semaines et elle a qu’une envie : écrire. Ecrire et mettre des mots sur toutes ces choses merveilleuses qu’elle découvre au fil des jours dans cette grosse pomme si mystérieuse, mais si familière. Chroniques, puis blog, puis réseaux sociaux, l’écriture devient presque essentielle. Quelque fois, dans les commentaires, elle voit des inconnus lui dire des trucs comme « J’aime ta plume, tu devrais faire un livre ».

Un livre. Pourquoi pas. Alors, le samedi, quand elle a un peu de temps, elle se pose au Connecticut Muffin, dans son quartier chéri de Fort Greene à Brooklyn, et elle écrit. Elle regarde les gens aller et venir, elle boit son thé vert et elle écrit. Une idée, une trame, une histoire. Après trois ans à New York, quand elle doit soudainement rentrer en France au chevet de sa mère, elle emmène avec elle ses souvenirs et cette ébauche de roman. Et pendant les longues semaines d’hôpital elle continue d’écrire. Et elle lui lit, à sa mère. Pour la divertir et pour lui faire plaisir. C’est un beau projet, un livre. C’est noble. C’est grand. Dans cette chaise en faux cuir, prêt du radiateur, j’ai pondu des dizaines de pages, aux côtés de ma mère. Et j’étais la plus fière du monde quand venait finalement le moment de lui lire. Son enthousiasme était tel que j’avais l’impression de pondre un prix Renaudot. Que j’allais le finir, l’envoyer à une maison d’édition, et boom, best seller direct. Je lui avais lu jusqu’à l’avant dernier chapitre, lui lançant avec naïveté : “Je te lis pas la fin, comme ça tu restes avec moi jusqu’à ce qu’il sorte et tu la liras toi-même.” Ça ne s’est malheureusement pas passé comme ça. Et je lui ai lu le dernier chapitre juste avant qu’elle parte. Elle était soulagée. Contente. Fière. Après son départ, je l’ai plus touché, ce livre. Trop douloureux. Je l’ai mis de côté un an, avant de me repencher dessus sérieusement. La trame était là. Le potentiel aussi. J’y croyais, elle aussi. Alors pourquoi ne pas aller au bout. J’ai eu la chance d’avoir l’aide précieuse de Layla Demay, à la tête de la collection Les Pintades. Elle m’a lue. M’a conseillée. M’a corrigée. Et j’ai réécrit, reformulé, rajouté plein de choses. L’année dernière, quand j’ai décidé de m’inscrire à un master métier du livre, j’ai assez vite réalisé que l’idée que je me faisais de l’édition était fausse. Et qu’avec la meilleure volonté du monde, le temps qu’une maison d’édition me calcule pour publier mon livre, je serai proche de l’âge de la retraite (1 manuscrit sur 1000 est publié par l’une des grandes maisons d’édition françaises #sachezle).

Du coup, pendant les mois de master, en plus de faire le bouquin de TRACE TV, j’ai travaillé sur le mien, un peu, puis beaucoup. Depuis août, je le sais, je vais sortir mon livre en indé, comme les rappeurs. Pas besoin de donner 90% du prix de vente à un éditeur, un libraire et un diffuseur-distributeur. Autant le vendre pas cher sur les plateformes de téléchargements. On deal en direct, comme des grands. Commerce équitable façon book publishing. Après avoir fait relire l’ouvrage par une lectrice correctrice ; après avoir trouvé une super et généreuse graphiste pour la couverture ; après avoir acheté une tablette histoire de mieux comprendre le game des liseuses, me voilà fin prête à publier mon livre sur les plateformes. Un peu galère. J’ai passé du temps sur les forums pour trouver des solutions à des problèmes et bugs de pacotilles, mais qu’importe, ça marche ! Alors voilà, juste avant Noël, le bébé est là, prêt à débarquer sur vos tablettes. De ce commentaire de @Buskape en 2010, m’ordonnant d’écrire un livre, à la sortie de New York couleur Lila, aujourd’hui, pour Noël 2013, il s’en est passé des choses… Et même si je ne vis plus à New York, la ville vit toujours en moi et je le partage avec vous dans cet humble ouvrage.

New York Couleur Lila

Alors chers lecteurs, bonnes fêtes de fin d’année, la santé avant tout et surtout, surtout, si vous lisez le livre et que vous aimez (seulement si vous aimez d’ailleurs !), écrivez-le, partagez-le, dites-le. Bouche à oreille, word of mouth, téléphone arabe, ce que vous voulez, mais faites tourner !

Pour se procurer New York couleur Lila, rendez-vous sur le site de la Travelin’Girl.
www.thetravelingirl.fr
Et pour découvrir Meriem, direction la Vidéo de TdF.
www.tonalitesdefemmes.com/2012/01/meriem-nassiri

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