J’ai attendu sur le quai venteux et pluvieux de la gare de Sète. Le TGV est arrivé, en sont sortis des gens. Dans ce flot d’inconnus, je l’ai vu. Paulo. Oui, il était là, face à moi. Malgré le temps, le silence et la vie qui passe, j’ai revu les yeux de Paulo plonger dans les miens.
J’ai vu un homme, habillé de noir, une étole bleu-nuit. A ma vue il a souri. Un instant, j’ai cru voir apparaître un poète anglais. John Keeds peut être. Pourtant, Paulo est l’incarnation même du latin. Un regard sombre et intense. Une bouche charnue et rieuse. Un nez présent sans trop déranger.
Nous nous sommes donné une accolade franche et généreuse. Nous étions heureux de nous revoir. Je peux l’affirmer. Je peux aussi affirmer que l’homme qui caresse mes nuits depuis hier soir est un homme bien.
Alors en conclusion de cette première journée de retrouvailles improbables, je peux déclarer que jusqu’ici, tout va bien. A l’heure où je t’écris, la nuit fait son lit. Le mien sous les toits est défait. Il n’attend plus que nos corps pour se refermer… la tendresse est la base du bonheur…non ?
A très vite…Lola
Je vous comprends tellement bien…la passion est fugace et l’amour n’autorise pas la passion… quel dilemme, mais vous saurez tellement bien jouer avec les deux.
Où habite t-il ? Les Caraïbes ne seraient pas une option pour laisser libre cours à cette histoire naissante ?
Je me languis d’en savoir plus, merci pour votre partage.
Elodie